•          Des fois je me dis que la vie est un songe…
     Et que tout va s’écrouler d’un coup comme ça devant moi, et que je découvrirai un tout nouveau monde. Vous savez, comme si tout ça, la vie, le monde, comme si ce n’était qu’une expérience, comme si rien n’était finalement réel. Et quand j’y pense, c’est un peu vrai. Parce que c’est à nous de trouver notre réalité, notre vision de cette vie qui est là mais dont on ne sait pas grand-chose.

     
            Des fois je me dis
    que rien n’a d’importance. Qu’on peut faire ce qu’on veut, parce que, de toute façon, qu’est ce que ça change ? Tout ça n’est qu’un rêve, qu’un jeu, qu’une illusion. Peut-être que l’important c’est simplement de s’amuser, de profiter. Peut-être qu’il suffit d’y croire et d’agir sans pudeur, sans limites, pour que nos rêves se réalisent. Peut-être..
     
            Des fois je me dis
    qu’on est bien ici. Que si tout restera toujours inexplicable et compliqué, la main tendue d’un enfant, un fou rire avec des amis, un amoureux dans le creux de cou et des projets à explorer, ça, ça sera à jamais du bonheur. Même si on ne sait pas forcément comment s’en imprégner.
     
            Des fois je me dis
    que l’homme le plus heureux est celui qui ne possède rien. Parce qu’il se satisfait de tout, de tout ce qui ne représente plus rien pour nous. Et que c’est peut-être ça la recette du bonheur. Savoir aimer et se rendre compte de la chance qu’on a, savoir s’émerveiller de tout ce qui nous entoure et qu’on ne remarque même plus. Savoir voir le monde comme le regarde un enfant.
     
            Des fois je me dis
    qu’à force de chercher on ne trouve rien. Et que la distance permet de résoudre bien des incompréhensions et des problèmes. Et puis finalement je me dis aussi que la distance éloigne ce qui est primordial : voir les choses avec nos sentiments, nos émotions. La distance ça enlève la joie inconsidérée, les pics de bonheurs, l’intensité des représentations de notre être. En fait, je pense que la distance c’est bien juste pour reposer notre cœur et notre cerveau surmenés, pour réfléchir posément. Mais rien n’est ainsi dans la réalité.  
     
            Des fois je me dis
    que tout n’est qu’une comédie. Une mascarade. Comme si le monde se mentait, comme si le monde me mentait. Je me dis que la vie est une pièce de théâtre et qu’au tombé de rideau, la vérité se dévoilera toute entière à nos yeux. Et qui je dois être là dedans, enfouie dans une fuite éternelle contre ma peur ?
     
            Des fois je me dis
    que la vie est un test. Et qu’on veut voir comment je me débrouille, quelles sont mes réactions. Que tout n’est qu’épreuve et jugement, et que je n’ai aucun moyen de savoir sur quoi je suis jugée, justement.
     
            Des fois je me dis
    que ça ne sert à rien de se démoraliser. Qu’on est vivant et qu’on a notre destin en main, que c’est à nous de choisir et qu’on a les cartes en main pour réaliser nos rêves. Que c’est perdre son temps que de réfléchir aux conséquences de nos actes, au bien fondé de nos émotions et de nos pensées, au pourquoi et aux éventualités. Un peu comme si ce doute que nous gardons en nous, pour tout, ne servait qu’à ralentir nos vies et à nous brouiller l’esprit et la vue. Je crois que nous cherchons le compliqué partout alors que la réalité est bien autrement. Elle est tout simplement ce que nous voulons en faire.
     
            Des fois je me dis aussi
    que l’important c’est d’y croire. Mais finalement y croire ça ne suffit pas vraiment, et il faut bien plus que ça pour former l’important. Il faut se donner les moyens de voir se réaliser nos désirs, il faut profiter des petits riens qui forment tout, en réalité. Ou bien peut-être qu’il n’y pas d’important.”


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  • J’ai trouvé sur internet quelques mots d’enfants qui m’ont amusé.
    Tu peux peut être en raconter quelques uns à tes protégés !

    Des paroles d'enfants             4 ans : les interrogations et les affirmations

    - Maman, quand tu étais petite et que papa était petit, c'étaient qui mes parents ?

    - Moi, j’aime pas les choux de bretelles

    - Devant sa maman qui se maquille : "Moi aussi, je veux m’écrire les yeux"

    - Maman, quand tu roules, la lune, elle me suit. Pourquoi tu l’as accrochée à la voiture

    - Devant une toile d'araignée : "T'as vu la toilette d'araignée ?"

    - Tu te brosses les dents…
    Bah non, ça va les rayer !

    - Dis maman, quand on meurt, est que c'est pour la vie ?

    - Maman, quand t'es fatiguée, pourquoi c'est moi qui dois aller me coucher ?

    - Mon signe astrologique, c’est balançoire 

    - Un chauve, ça a les cheveux de quelle couleur ?

    - A la plage, j'ai mis un “pantalon à manches courtes"

    - Julien appelle au travail de sa maman, il tombe sur l'accueil et pour se présenter, il dit Allo c'est Julien, je suis le fils de ma maman.

    - Pour Carnaval , je vais m’habiller en moustiquaire… Avec une épée !

    - Alex à sa maman qui cherche une place : "Regarde, là, il y a une voiture qui se dégare…"

    - Mon signe astrologique, c’est balançoire

    - Maman, tu peux mettre mon pain dans le lance tartines

    - Au marché Timy voit une rôtissoire pour la première fois :
    "Oh, Papy, Un manège à poulets !"

              6 ans : découverte de la vie

    - Dans un coin sombre, deux amoureux s'embrassent.
    Des gamins les regardent. L'un dit à l'autre: 
    Vise un peu, il essaie de lui piquer son chewing-gum!

    - Julie voit un rouge-gorge dans le jardin et dit à son papa : "Regarde, un soutien-gorge !"

    - Maman, tu sais, j'ai une copine garçon.

    - Tu veux des crevettes ? »
    Non, je sais pas les déshabiller ! 

    - Dis, j'avais quoi comme jouets quand j'étais dans ton ventre ?

    - Moi, ce que je préfère, ce sont les films érotiques....!.
    Les films érotiques, vraiment ?
    Ben oui ! Rambo, Indiana Jones, les films avec des héros, quoi !”

    - Dans une classe lors d'une dictée, le professeur demande:
    Dans la phrase "Le voleur a volé les pommes", où est le sujet ?”
    Réponse d'un élève :
    En prison !

    - De toute façon, moi, j’arrête mes études après les grands de la maternelle.

    Des paroles d'enfants


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  •     Un sujet bateau en philo ou dans les dissertations de français du premier bac d'autrefois : 

     “Le bonheur se mérite il ?
    La condition du bonheur serait-elle d’avoir souffert ?…”

     
         Dans la philosophie chinoise, on ne peut concevoir une seule chose. Il faut appréhender à la fois une chose et son contraire.
         Alors peut on apprécier vraiment le beau temps et le soleil si l’on n’a pas connu l’orage, la pluie et la tempête.?
         Il y a évidement quelques personnes un peu spéciales : j’ai connu le commandant d’un navire de la “Royale”, qui était heureux quand il y avait tempête parce “qu’après cela ne pourrait être que mieux” et qui était malheureux quand le temps était superbe, parce que ce serait ensuite “moins bien”

         J’ai le souvenir d'il y a presque 70 ans, lorsque je faisais mes études d’ingénieur, d’avoir fait un stage ouvrier, très dur dans des ponts roulants, au dessus de fours d’une aciérie, et il faisait 45 d° dans la cabine ; j’avais voulu être logé avec les manoeuvres émigrés dans une cité dortoir.
         Non seulement j’ai appris ce qu’était une véritable “chaleur humaine”, mais toute ma vie d’ingénieur, j’ai été heureux de mon métier qui, m’épargnait un travail aussi pénible que ces tâches que j’avais un peu connues pendant deux mois, mais que des gens faisaient toute leur vie.

         Curieusement, quand j’étais enfant, au lendemain de la guerre, où nous n’avions plus grand chose, nous étions probablement plus heureux que mes petits-enfants, qui ont presque tout ce qu’ils désirent. Et je connais certain(e)s jeunes, qui désirent en permanence quelque chose, tanner leurs parents jusqu'à ce qu'ils l'obtienne, puis s'en désintéressent dès qu'ils l'ont, pour désirer alors autre chose. Moi j'appelle cela des caprices d'enfant gâté !

         La grande souffrance n’est pas souhaitable certes, mais je crois qu’avoir été témoin d’un peu de difficultés et de souffrance, avoir un peu "trimé" par moment et fait effort pour maîtriser son sort, fait qu’on est beaucoup plus sensible aux petits bonheurs de tous les jours qui font la joie de la vie.
         
        Je crois qu'effectivementle bonheur, ça se mérite.

         Quand nous souffrons, il ne faut pas se lamenter, se complaire dans notre malheur, il faut avoir d’abord la volonté de remonter la pente, de faire des efforts pour cela.
         Il faut aussi analyser notre situation : y a t’il vraiment autant de raisons pour que nous soyons aussi malheureux et quel est notre avenir ? Est il aussi sombre que cela si nous essayons de réagir?
         Il faut regarder autour de nous : n’y a t’il pas beaucoup plus malheureux que nous, et des gens bien plus désespérés, qui pourtant essaient de survivre et de remonter la pente.? Comment font ils ?
        Puis il faut se demander enfin : et moi comment m’y prendre pour la remonter moi aussi ma pente ?


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  • Je me souviens de cette dissertation de français qui demandait de commenter cette phrase :
    “ Même l'espoir le plus infime peut devenir une source de volonté”
             Il m’a fait penser à une jeune que j’ai connue il y a 15 ans, qui rencontrait bien des difficultés et qui, à force de volonté, a remonté la pente, et ce n’est pas toujours facile. Elle a écrit, cet article qui m’avait semblé émouvant et beau.
           Alors, comme je reparle parfois du bonheur et de le “mériter”, je vous propose de le lire.
          C’est un article d’espoir, mais qui montre que, pour renaïtre à la vie, il faut vaincre ses hésitations, ses doutes et que c’est un lent travail de tous les jours, de découvrir ce qui est important et de s'y consacrer.

            “Des fois je me dis que la vie est un songe…
     Et que tout va s’écrouler d’un coup comme ça devant moi, et que je découvrirai un tout nouveau monde. Vous savez, comme si tout ça, la vie, le monde, comme si ce n’était qu’une expérience, comme si rien n’était finalement réel. Et quand j’y pense, c’est un peu vrai. Parce que c’est à nous de trouver notre réalité, notre vision de cette vie qui est là mais dont on ne sait pas grand-chose.

     
            Des fois je me dis
    que rien n’a d’importance. Qu’on peut faire ce qu’on veut, parce que, de toute façon, qu’est ce que ça change ? Tout ça n’est qu’un rêve, qu’un jeu, qu’une illusion. Peut-être que l’important c’est simplement de s’amuser, de profiter. Peut-être qu’il suffit d’y croire et d’agir sans pudeur, sans limites, pour que nos rêves se réalisent. Peut-être..
     
            Des fois je me dis
    qu’on est bien ici. Que si tout restera toujours inexplicable et compliqué, la main tendue d’un enfant, un fou rire avec des amis, un amoureux dans le creux de cou et des projets à explorer, ça, ça sera à jamais du bonheur. Même si on ne sait pas forcément comment s’en imprégner.
     
            Des fois je me dis
    que l’homme le plus heureux est celui qui ne possède rien. Parce qu’il se satisfait de tout, de tout ce qui ne représente plus rien pour nous. Et que c’est peut-être ça la recette du bonheur. Savoir aimer et se rendre compte de la chance qu’on a, savoir s’émerveiller de tout ce qui nous entoure et qu’on ne remarque même plus. Savoir voir le monde comme le regarde un enfant.
     
            Des fois je me dis
    qu’à force de chercher on ne trouve rien. Et que la distance avec les autres permet de résoudre bien des incompréhensions et des problèmes. Et puis finalement je me dis aussi que cette distance éloigne ce qui est primordial : voir les choses avec nos sentiments, nos émotions. La distance ça enlève la joie inconsidérée, les pics de bonheurs, l’intensité des représentations de notre être. En fait, je pense que la distance c’est bien juste pour reposer notre cœur et notre cerveau surmenés, pour réfléchir posément. Mais rien n’est ainsi dans la réalité.  
     
            Des fois je me dis
    que tout n’est qu’une comédie. Une mascarade. Comme si le monde se mentait, comme si le monde me mentait. Je me dis que la vie est une pièce de théâtre et qu’au tombé de rideau, la vérité se dévoilera toute entière à nos yeux. Et qui dois-je être là dedans, enfouie dans une fuite éternelle contre ma peur ?
     
            Des fois je me dis
    que la vie est un test. Et qu’on veut voir comment je me débrouille, quelles sont mes réactions. Que tout n’est qu’épreuve et jugement, et que je n’ai aucun moyen de savoir sur quoi je suis jugée, justement.
     
            Des fois je me dis
    que ça ne sert à rien de se démoraliser. Qu’on est vivant et qu’on a notre destin en main, que c’est à nous de choisir et qu’on a les cartes en main pour réaliser nos rêves. Que c’est perdre son temps que de réfléchir aux conséquences de nos actes, au bien fondé de nos émotions et de nos pensées, au pourquoi et aux éventualités. Un peu comme si ce doute que nous gardons en nous, pour tout, ne servait qu’à ralentir nos vies et à nous brouiller l’esprit et la vue. Je crois que nous cherchons le compliqué partout alors que la réalité est bien autrement. Elle est tout simplement ce que nous voulons en faire.
     
            Des fois je me dis aussi
    que l’important c’est d’y croire. Mais finalement y croire ça ne suffit pas vraiment, et il faut bien plus que ça pour former l’important. Il faut se donner les moyens de voir se réaliser nos désirs, il faut profiter des petits riens qui forment tout, en réalité. Ou bien peut-être qu’il n’y pas d’important.”


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  •   Je constate souvent que de nos jours, où les moyens de communication ont décuplé, la communication entre personnes, et notamment entre jeunes et parents était de moins en moins bonne.
        Je voulais donc écrire sur cette communication. Mais j’ai pensé à un article d’un jeune qui écrivait il y a une quinzaine d'années, sur Tchatcheblog, qui m’avait paru très pertinent et que j’avais conservé et qu’à l'époque il m’avait autorisé à citer.
        Le jeune auteur constate sa solitude et celle des autres; il a initialement tendance à dire qu’il n’est ni compris, ni aidé, puis découvre que pour communiquer il faut être deux :

        “Je n'avais d'ailleurs pas totalement tort... J'étais seul... En revanche, ce dont je ne me rendais pas compte, c'est que cette solitude, c'est moi qui la créais et qui l'entretenais... Oui parfaitement, c'est moi qui tournais le dos au monde...
        J’avais à mes cotés des personnes qui ne m'aidaient pas...
    Mais comment auraient-elles pu le faire alors que je refusais qu'elles m'approchent?
        J'avais à mes cotés des personnes qui ne me soutenaient pas...
    Mais pourquoi l'auraient-elles fait alors que je les envoyais balader?
        J'avais à mes cotés des personnes qui ne me regardaient pas...
    Mais pourquoi l'auraient-elles fait alors que je détournais le regard?
        J'avais à mes cotés des personnes qui ne remarquaient pas que je me sentais seul...Mais comment auraient-elles pu le remarquer alors que c'est moi même qui dissimulais volontairement ce que je ressentais.
        J'avais des personnes qui n’étaient pas à mes cotés ...
    Mais comment auraient-elles pu l'être alors que je les écartais très soigneusement de mon passage et ce, en les décourageant de revenir à la charge?

        Une des raison pour laquelle j'ai eu tant de mal à me retourner est cette peur... De soi... Mais en fait, surtout des autres... Plus précisément de ce que pensent les gens que j'aime...
        La peur de décevoir... On croit savoir qui et comment on peut décevoir. Des fois on se trompe, des fois non... Quand on pense décevoir, alors qu'on est victime par exemple, il y a environ 99 % de chance qu'on ne déçoivent pas si la personne en face est sensée... Je parle pour tout ce qui est grave et dont on a si peur de parler (ou pas envie d'ailleurs).....
        La peur que j'avais de décevoir, la peur que j'avais de moi, sous prétexte que je me sentais pas assez « bien » par rapport aux autres, était infondée...”

        Cette analyse me parait extrèmement pertinente et lucide.

        D’abord il faut être deux pour parler et chacun doit faire un pas vers l’autre.
        Quand vous jeunes vous souffrez, vous reprochez à vos parents d’être indifférents à votre peine, mais vous n’avez rien fait pour la signaler ou du moins pas d’explication claire, sans ambiguité, et cela mène parfois à des solutions extrèmes : scarification, drogue, tentative de suicide.
        Il faut trouver un moyen d’avertir avant d’en arriver là.

        Vaincre cette peur de décevoir, d’être mal jugés par ceux qu’on aime. Et pourtant !
        Mais il faut aussi que les adultes soient à l’écoute, qu’ils vous écoutent, en essayant d’analyser objectivement, de comprendre, et surtout de ne pas vous juger !

        Je m’en rends bien compte, car ceux qui s’adressent à moi ne m’ont pas réellement en face d’eux; je leur dis qui je suis, mais eux restent sous le couvert de l’anonymat.
        Ils voient que je les écoute et que je ne les juge jamais. On parle de leurs problèmes, mais aussi de certains des miens, notamment quand j’étais jeune, pour que la confidence ne soit pas à sens unique, qu’il y ait dialogue.    
        On parle de notre vie de tous les jours, de l’avenir, de ce qu’on voudrait qu’il soit.
        Cette peur de décevoir disparaît et une certaine amitié nait et fait que l’on a confiance l’un en l’autre, que l’on n’est plus seul, qu’un jeune peut s’appuyer sur l’adulte, mais aussi qu’il apporte à cet adulte des émotions et des joies, une connaissance d’une personnalité et de sa vie.

        On ne peut dialoguer qu’à deux et si chacun a confiance en l’autre.
        Ce n’est pas toujours possible, et j’ai malheureusement des exemples où la confiance entre parents et enfants a été totalement détruite. Il faudrait ne jamais en arriver là, mais on ne fait pas toujours ce qu’on voudrait !


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